Le 17 décembre 1952, Ruben Um Nyobé prononce devant l’assemblée de l’ONU un discours dans lequel il demande la décolonisation totale du territoire Kamerunais sous tutelle française et la réunification des deux entités en un seul pays indépendant.
C’est la première fois qu’un leader africain de l’Afrique francophone revendique pour son peuple le droit à l’indépendance.
En réaction à tant de détermination du peuple Kamerunais à vouloir disposer de lui-même, la France déclenchera une véritable guerre dans cette région de l’Afrique qui fera plus de 4000 morts. Conflit que la France ne reconnait toujours pas aujourd’hui.
En déplacement à Yaoundé en 2009, François Fillon déclarait : » Je dénie absolument que des forces françaises aient participé en quoi que ce soit à des assassinats au Cameroun. Tout cela c’est de la pure invention. » Ce qui provenant de la bouche d’un révisionniste comme Fillon prouve l’implication guerrière de la France dans ce pays.
Le 13 septembre 1958, Ruben Um Nyobé est assassiné dans le maquis par des éléments de l’armée française.
Pendant des années il sera interdit au Cameroun de prononcer son nom sur des places publiques, de lire ses écrits ou d’évoquer sa mémoire.
La France est toujours allé jusqu’à assassiner faire la guerre répandre la terreur pour empêcher les peuples africains sous sa tutelle d’accéder au droit de disposer d’eux-mêmes.
La devise de la France c’est démocratie à l’intérieur des terres pour les Blancs, fascisme à la périphérie de l’ex-empire pour les Noirs.
Ahmad Nougbo pour la #BrigadeAntiNégrophobie